Le Salut du Coadjuteur
sur La Cour d'Obéron au format (107 Ko)
Ce scénario est conçu pour des personnages appartenant à la clientèle de la Maison de Guise. Il convient à une troupe de personnages courageux comprenant au moins un ou deux combattants et de bons diplomates. La présence d'un aristocrate est vivement recommandée ; celle d'un ec- clésiastique peut s'avérer à double tranchant : précieuse dans certaines circonstances, périlleuse dans d'autres. L'histoire : 1) La fuite du coadjuteur. Jean d'Aigremont, chanoine du chapitre de la cathédrale ...Contient : bataille (12)(...) Les PJ roturiers et/ou ecclésiastiques, quant à eux, auront fort à faire pour éviter de terminer au bout d'une corde, sur le bord de la route... 4)Batailleaux portes de Corbeil. L'armée remonte sur Corbeil. Lorsque les protestants se présentent devant la ville, le maréchal de Saint-André, qui occupe la place, fait une sortie, et un violent accrochage oppose les deux avant-gardes. Labatailledure un peu plus d'une heure, se solde par un statu-quo et laisse de nombreux corps sur le terrain. (...)
Du côté des huguenots, le régiment de Reiner Blaumann se retrouve en première ligne ; il est attaqué par les chevau-légers catholiques, dont l'enseigne Claude de Ginvilliers, qui cherche Louiset pour le tuer. Louiset est donc très exposé. Si les PJ laissent se passer labataillesans se soucier du jeune homme, il trouvera la mort au cours du combat. S'ils sont prisonniers, les PJ pourront profiter de l'engagement pour s'échapper, voire récupérer des armes sur des blessés ou des morts. (...)
Entrer dans le bourg assiégé nécessitera beaucoup de finesse - se faire passer pour des diplomates, par exemple ; mais comme ce n'est pas le cas et que Edmond de Ginvilliers est officier de la ville, il faudra ensuite se dépêtrer de nouvelles accusations d'espionnage et de trahison, surtout si des témoins les ont vu combattre du côté protestant... * Se jeter dans la mêlée, arracher Louiset à son enseigne, lui faire traverser le champ debatailledu côté des Triumvirs pour profiter de la confusion et entrer dans la ville avec les troupes battant retraite. (...)
) Si Louiset accepte - et Blaumann lui rappelle courtoisement qu'il serait au désespoir de l'écorcher vif s'il venait à manquer à sa parole -, le capitaine ordonne immédiatement à ses troupes de tourner leurs armes contre l'armée du Prince de Condé. Au milieu de labataille, les lansquenets trahissent, ce qui provoque une énorme confusion (pendant quelques minutes, les lansquenets auront à se battre sur deux fronts, le temps pour les catholiques de comprendre la situation), puis ce qui provoque la déroute des huguenots. (...)
C'est parmi eux que les PJ pourront trouver plusieurs corps à la gorge ouverte. Alors que les PJ sont occupés à découvrir le champ debataille, trois cavaliers font irruption dans les bois qui bordent la route. Il s'agit de Claude de Ginvilliers et de deux chevau-légers de sa cornette. (...)
Si les PJ sont capturés ou recrutés, ils participeront à l'assaut raté contre Saint-Vrain, et seront ramenés ensuite au sein de labatailledu Prince de Condé. (Voir '11)L'armée du Prince de Condé'). 2° Ils décident de suivre les empreintes qui s'enfoncent à travers bois plutôt que de poursuivre sur la route de Saint-Vrain. (...)
Si les PJ sont simplement capturés, ils n'en sont pas moins dépouillés de leurs armes, armures, chevaux, argent et bagages. Par la suite, ils seront ramenés au sein de labatailledu Prince de Condé. (Voir '11)L'armée du Prince de Condé'). 3° Ils poursuivent vers Saint-Vrain. (...)
Les protestants décrochent aussitôt, sans avoir réussi à percer la ligne des hallebardiers, prennent du champ, se reforment en ligne debatailleà deux-cent pas et chargent à nouveau. Leur mouvement est si rapide que les arquebusiers de Saint-Vrain sont encore en train de recharger leurs armes lorsqu'ils tombent sur les défenseurs. (...)
La cornette du lieutenant de Cassagnac en fait partie ; les PJ, s'ils y sont enrôlés, se retrouvent donc en première ligne. Parallèlement, Reiner Blaumann fait avancer son régiment en ordre debataillepour supporter la charge du Prince. En face, le maréchal de Saint-André fait garder la ville par ses régiments de gens de pied, la milice de la ville, et surtout par ses Suisses. (...)
Toutefois, il prend conscience que sa bonne fortune ne durera pas toujours, et qu'il finira par prendre un mauvais coup sur un champ debataille. L'héritage de son oncle Jean d'Aigremont représente pour lui une chance inespérée de quitter le service avant d'être rattrapé par le sort ; aussi est-il fermement décidé à empêcher les PJ de retrouver Louiset Langer. (...)
Les trois quarts portent piques ou hallebardes, un petit quart possède une arquebuse à rouet et sa fourquine. Ils se déplacent en ordre et avec une certaine discipline, sur les routes comme sur le champ debataille. Portrait moral : Soudards, aventuriers et pillards forment le gros de leurs troupes. Leurs enseignes restent disciplinées tant qu'ils sont sous les ordres d'un officier charismatique et/ou bien payés ; mais les plus mauvais instincts sont toujours prêts à se manifester chez eux - pillages, viols, torture, trahisons. (...)